Francis Hallé
La beauté du vivant
Francis Hallé
La beauté du vivant, nous l’avons sous les yeux chaque jour. Pourtant, rares sont les naturalistes qui osent en parler. Soupçons de subjectivité, accusations de sentimentalisme : les questions d’esthétique ont longtemps été considérées comme des obstacles au raisonnement scientifique.
Francis Hallé nous prouve le contraire avec grâce, dans une enquête sous forme de déambulation entre les lignées de l’évolution, délicatement dessinées de sa main. Peut-on trouver des critères objectifs de beauté ou de laideur d’une espèce ? Quelle utilité la beauté peut-elle avoir pour un organisme vivant ? La notion de beauté a-t-elle un sens chez les végétaux ? L’évolution mène-t-elle à davantage de beauté ? Au fil des planches, on découvre avec bonheur que la fonction de la beauté pourrait être bien plus large que le maigre rôle de séduction qu’on lui avait octroyé dans la théorie de l’évolution.
Pour nos yeux trop habitués à ce qu’ils voient, lassés du spectacle des brutalités quotidiennes, ce livre est une sorte d’antidote. On y renoue avec un émerveillement simple, là où nous n’aurions jamais espéré le trouver : au fin fond des mers, dans les ingénieux replis d’une graine, les correspondances géométriques d’un pelage…
Livre aventureux et buissonnier, La Beauté du vivant démontre que toute compréhension du monde commence par l’amour et l’observation attentive de ses formes, même les plus simples.
[Actes Sud] Nature, Hors collection, octobre 2024
22 x 32 cm
160 pages
Atlas de botanique poétique
Francis Hallé
Avec la collaboration de : Éliane Patriarca
Illustrations : Francis Hallé
Botaniste, explorateur des forêts tropicales équatoriales qu'il sillonne depuis quarante ans, carnet de croquis en main, Francis Hallé nous invite dans cet Atlas de botanique poétique à un voyage illustré à la rencontre de plantes extraordinaires.
Des innombrables carnets d'expédition qui tapissent les étagères de son bureau à Montpellier, il a extrait un échantillon des spécimens les plus étonnants. De Codariocalyx motorius, la plante qui danse, aux Solanaceae d'Argentine, ces arbres souterrains dont on n'aperçoit qu'un tapis de feuilles au sol, leurs modes de développement et d'adaptation dépassent souvent notre compréhension pour enchanter notre imagination.
Exubérantes, énigmatiques, dotées d'aptitudes surprenantes, les merveilles végétales présentées dans ce cabinet de curiosités inattendu plaident en faveur de la sauvegarde des forêts tropicales aujourd'hui gravement menacées.
Arthaud, octobre 2016
19.5 x 1.3 x 26.7 cm
128 pages
Plaidoyer pour l'arbre
Francis Hallé
De l’ombre des jardins à la flambée dans l’âtre, de l’aspirine aux pneus d’avion, du bois de lit au papier de ce livre, il y a peu de domaines de notre vie où l’arbre n’ait sa place, avec la discrétion qui le caractérise.
Et s’il est à ce point notre partenaire dans l’entreprise souvent hasardeuse qu’est la vie sur la Terre, n’est-ce pas aussi parce que nous partageons avec lui d’impérieux intérêts : lumière et eau, fertilité des sols, espace et chaleur ?
Qu’est donc au fond ce compagnon quotidien ? Comment définir cette forme de vie extraordinairement ancienne, au modèle architectural aussi singulier que rigoureux, et capable de grandes prouesses ? Écartant tout anthropomorphisme, Francis Hallé pose ici les bases d’une analyse structurale et fonctionnelle de ce végétal multiforme.
Des arbres donc. Au long de vivants et minutieux portraits – ceux par exemple du Durian, des Eucalyptus ou de l’Hévéa –, l’auteur relate l’intense dialogue de certaines espèces avec l’homme et révèle la profonde et encore mystérieuse « altérité » de l’arbre, si différent de l’homme, lui ayant tant apporté et ayant si peu reçu en retour. Plaidoyer pour l’arbre et son altérité, mais également plaidoyer pour l’homme.
[Actes Sud], novembre 2024
21.00 x 24.00 cm
256 pages